Bonjour,
En cette période de changement d'année, je fais parti de ces nombreux récipiendaires de boites de chocolat et autres douceurs sucrées et cacaotées. Or le moment de la consommation de ces douceurs passé, vient le temps des interrogations sur le container de destination de tous ces déchets. Le reflexe est de regarder les consignes de tri du logo Triman. Jusque là pas trop de soucis car pour certaines marques, le tri est simple à exécuter et se résume en une séparation des plastiques, emballages métallisés, cartons et papiers ; matériaux à déposer dans le bac idoine en fonction des consignes de tri locales et des doux rappels des communes et intercommunalités sur la qualité du tri pour en limiter le coût.
Pour d'autres marques, le tri qualitatif est quasi impossible à effectuer ou peut provoquer un rejet de tri si la simple consigne de dépôt dans le bac de tri (éléments d'emballage) est respectée sans séparation des divers matériaux.
Ferrero n'est pas, en la matière, écolo et ni ne facilite le tri pour ses produits Ferrero Rocher. La palme des contenants pouvant provoquer des rejets de tri revient aux Ferrero Rocher Origins (24 pièces) et autres coffrets au packaging cartonné.
De base, les emballages individuels des Rochers sont déjà mal conçus. En effet, le Rocher est enveloppé dans un film métallisé le tout posé solidairement par un point de colle dans un petit "moule" papier. Dans une logique de tri, le metal et le papier devrait être dissociés.
La surprise vient du packaging ! Et là chapeau Ferrero qui n'a rien trouvé de plus intelligent de coller la plaque plastique de présentation au contenant cartonné avec deux gros filets de colle thermofusible !
Malheureusement, cette marque n'est pas là seule à effectuer de type d'assemblage des emballages et sur emballage !
En cette nouvelle année 2023, nous avons là de grands champions du n'importe quoi en matière de facilitation du tri !!!
Ce qui est rageant est d'une part le discours moralisateur, inquisiteur et responsabilisant des communes et intercommunalités sur la qualité du tri et la menace sur le coût induit par les rejets de tri, d'autre part le coût de ces pratiques en énergie pour fabriquer puis pour pouvoir recycler ces déchets composés. Et enfin, le coût pour le consommateur final qui se retrouve à payer le coût du packaging, l'écotaxe réglé et répercutée par le fabriquant et la taxe de prélèvement des ordures ménagères directement est impactée par la qualité de tri !
A quand des obligations et des contraintes pour les fabricants en matière d'écologie et de tri ?