Comme apparemment des milliers de clients Chronopost, un colis que j'avais envoyé en octobre 2023 a été égaré par les services de ce transporteur.
Il s'agissait d'une lithographie que j'avais vendue sur Ebay et j'estime mon préjudice à 155 euros (prix payé par l'acheteur pour la litho + frais postaux).
Le colis aurait été déposé dans un autre dépôt que celui demandé et l'acheteur n'a jamais pu le récupérer.
J'ai évidemment remboursé l'acheteur et effectué une réclamation auprès de Chronopost.
En février 2024, après recherches infructueuses et réponses dilatoires de Chronopost à ma demande de remboursement, j'ai saisi le médiateur de la Poste et ma saisine a été jugée recevable.
En juin 2024, je reçois un avis du médiateur comme quoi mon affaire demande un complément d'instruction... N'ayant pas de nouvelles, je relance le médiateur en octobre 2024 puis en janvier 2025 !
Le 24 janvier 2025, je reçois enfin sa "(pro)position" qui rejette ma demande de remboursement.
Or cet avis est erroné pour au moins deux raisons :
- d'une part, contrairement à ma réclamation, il retient que je suis l'acheteur (alors que je suis le vendeur) et m'invite à demander le remboursement d'Ebay (ce qui ne marche pas pour les vendeurs),
- d'autre part, et c'est encore plus grave, il a une lecture fausse de l'article « Restrictions à la prise en charge » des conditions générales de vente Shop2shop by Chronopost, qui précise que : « D'une manière générale ne peuvent être pris en charge [...] toutes types d’armes, les stupéfiants, les psychotropes, les œuvres d’art, les objets d'art, les antiquités, les biens de collection, les publications ou supports audiovisuels interdits par toute loi ou réglementation applicable ».
En effet, le médiateur explique qu'une lithographie étant une oeuvre d'art, elle ne peut pas être prise en charge par le service Chronopost...(???!!) C'est une compréhension particulièrement biaisée des restrictions à la prise en charge qui n'interdisent bien sûr que l'expédition des seules oeuvres d'art "interdites par toute loi ou réglementation applicable" (ce qui n'était évidement pas le cas de ma lithographie). D'ailleurs, si on lit ces restrictions à la manière du médiateur, pas beaucoup d'objets pourraient être envoyés via Chronopost (ni les objets d'art, ni les antiquités, ni les biens de collection, ni les publications...!).
Pour conclure, attendre près de 18 MOIS pour obtenir un avis aussi décevant et aussi manifestement faux, est scandaleux ! Mais apparemment pour la Poste, il n'y plus de recours possible après la médiation et elle a beau jeu de s'appuyer sur l'avis réputé impartial du MEDIATEUR.
Quels pourraient être mes moyens d'action désormais ?
Merci d'avance pour vos conseils.
En tout cas j'en retiens que la MEDIATION DE LA POSTE, au mieux ne sert à rien, au pire constitue un ENFUMAGE pour gagner des délais au détriment du consommateur !